2022 permettra de concrétiser l’impact du « pouvoir des deux », dans lequel les entreprises atteignent leur plein potentiel grâce à une main-d’œuvre humaine et digitale unifiée. Nous avons dépassé le paradigme de la peur, qui considérait la main-d’œuvre virtuelle comme un risque, pour la voir plutôt comme un moyen de libérer tout notre potentiel. »

L’occasion de contribuer à la prochaine évolution de la transformation de la main-d’œuvre, tout comme la vague d’externalisation des processus métiers l’a fait dans les années 1990 et 2000. Les leçons apprises par les organisations recourant à la délocalisation et à l’externalisation pour plus qu’un simple arbitrage des coûts de main-d’œuvre peuvent être réinvesties dans le contexte d’un recours profondément stratégique aux travailleurs virtuels plutôt que simplement tactique. »

L’accueil et le départ des employés constituent des besoins immédiats en matière d’automatisation, surtout si l’on considère que la plupart des services de RH connaissent des niveaux de renouvellement des employés similaires, ce qui exacerbe la situation. L’IA permet également de réduire la durée de formation requise pour les nouveaux employés. »

Ne pas se concentrer sur les produits, mais sur le travail à accomplir. Déterminez qui, dans l’organisation, comprend vraiment les processus et, enfin, envisagez l’avenir de la maintenance de l’automatisation. »

Il est difficile de choisir un seul secteur car bon nombre des processus essentiels que peut faciliter l’automatisation intelligente sont en fait interprofessionnels, comme le passage du devis au paiement, les RH, le rapprochement financier, etc. Parmi les secteurs où des gains sont sans aucun doute possibles, l’énergie, l'eau & l'assainissement, les soins de santé et les services publics sont des domaines passionnants où l’on peut voir, au-delà des entreprises et des services isolés qui réalisent d’énormes gains grâce à l’IA, des collaborations entre différentes organisations utilisant des échanges numériques (DX) communs, comme au sein du NHS au Royaume-Uni. »

Le travail hybride a déjà entraîné un changement dans l’utilisation des agents numériques et les avantages de l’automatisation dans ce contexte. Il aura pour effet de renforcer l’attention portée aux interactions entre les effectifs humains et virtuels. Il accordera une plus grande importance aux caractéristiques « humaines » des agents virtuels ; par exemple, en se fiant davantage à la compréhension du langage naturel (NLU). »

Une main-d’œuvre virtuelle permet aux entreprises de réinventer la manière dont elles fournissent leurs produits ou services, existants ou nouveaux. Dans le cadre de la commercialisation d’un nouveau produit ou service, le recours à la main d'œuvre virtuelle permet de réduire considérablement les coûts et de normaliser l’approche. Dans le contexte du développement durable, il est possible de proposer des services adaptés à la région et traduits dans la langue locale sans l’empreinte carbone associée, et de suivre les offres plus facilement sans investissement, ce qui réduit la charge pour l’entreprise. »

La question de l’éthique va bien au-delà de l’intelligence artificielle, de l’automatisation intelligente et de l’intelligence des processus. En réalité, la question s’articule autour de deux aspects. Tout d’abord, à quoi servent les systèmes ? Nous avons tous vu les réalités de l’utilisation de la technologie à des fins d’ingénierie sociale exposée précédemment. Il serait naïf de penser que cela ne se reproduira pas ou que cela ne se produit pas en ce moment-même. Nous avons donc besoin d’une réglementation stricte sur l’utilisation des données des usagers par les entreprises et les organisations politiques. En outre, des sanctions draconiennes doivent être mises en place en cas de violation de ces réglementations, des sanctions allant bien au-delà de l’imposition aux contrevenants d’une amende correspondant potentiellement à une erreur d’arrondi face aux gains qu’ils réalisent. Deuxièmement, les droits humains sur les données. Il est évident que le droit de posséder ses données et de décider qui les détient, à quelles fins elles sont et ne sont pas utilisées, est en passe de devenir un droit qui doit être inscrit dans nos codicilles relatifs aux droits humains. Si les individus sont dépourvus de la possibilité de contrôler leurs propres données, les abus ne pourront pas être dénoncés. »

Je prévois qu’un certain nombre d’histoires très médiatisées sur la montée en puissance de l’IA et la militarisation des robots auront une influence négative sur l’opinion humaine, et que l’idée que les robots vont nous prendre nos emplois continuera à se répandre. »

Ne pas se concentrer sur les produits, mais sur le travail à accomplir. Déterminez qui, dans l’organisation, comprend vraiment les processus et, enfin, envisagez l’avenir de la maintenance de l’automatisation. »

L’accès à des technologies de décision plus intelligentes améliorera les capacités des robots à résoudre des problèmes non déterministes ou prédictifs. L’autoréparation commencera à s’imposer comme moyen pour les robots de s’adapter à l'évolution des environnements et des applications. L’accès à un plus large éventail de technologies et à des processus plus complexes générera une plus grande dynamique de collaboration dans le paysage robotique (c’est-à-dire une collaboration entre différents agents virtuels et employés humains). »

Les processus commencent et se terminent avec des personnes. La reconnaissance de la nécessité d’une relation symbiotique entre le travail digital et le travail humain est en train de redynamiser et de changer la perception de l’automatisation, passant de la peur à une perspective plus positive, où l’automatisation est un catalyseur de changements intéressants (par exemple, le passage au travail hybride ou au télétravail, qui aurait été impossible sans automatisation). »

Les possibilités d’application des agents virtuels se multiplient grâce à l’augmentation rapide de leurs capacités. La tendance à intégrer l’intelligence artificielle et le machine learning en tant que « compétences » disponibles pour les travailleurs numériques se poursuivra à un rythme soutenu, et débloquera de nouveaux scénarios permettant d’apporter une valeur ajoutée aux entreprises qui les adoptent. »

Soyez courageux et préparez-vous à vous adapter en cours de route. L’automatisation n’est pas un programme de changement sur trois à cinq ans, à coups de dizaines de millions. Son adoption peut être rythmée et apporter rapidement de la valeur, mais il faut du courage, tout comme du leadership, pour en définir la vision et poursuivre vos objectifs. »